|   ANDROMAQUE – LA
                                    TENTATION D’UNE AUTRE BEAUTÉ 
                             
                           reecriture
                              et mise en scène : Giorgio Brasey 
                              CRéATION ET TOURNéE à partir
                              du 25 octobre 2013 au Théâtre du Moulin
                              Neuf (Aigle) 
                          Le concept de
                              la mémoire, tout comme celui
                            de la guerre, véhicule un paradoxe ; en l’occurrence
                            : Mémoire = Oubli. 
                            Il y a en tout cas trois catégories d’oubli. 
• L’oubli issu du REFOULEMENT de la mémoire ;
                            l’oubli n’est alors pas l’absence
                            du souvenir, mais sa fuite. Il induit une perte identitaire,
                            une fragmentation de soi. 
• L’oubli issu d’un travail de TRANSFORMATION                            de la mémoire ; la pensée raisonne
                            les émotions, elle ne les fuit pas. A l’opposé de
                            la première, cette forme d’oubli coïncide
                            avec une quête identitaire, voire une recomposition
                            de soi. 
• L’oubli issu de la mécanisation
                            de l’acte de mémoire (commémoration,
                            célébration…) : une sorte de
                            banalisation de ce qui a été traumatisant. 
                          Le propos de ce spectacle est
                              de mettre en évidence
                            les tensions issues des deux premières catégories
                            de ce paradoxal binôme mémoire - oubli. 
                           
                              
                               
                                photos © Jeanne
                              Quattropani 
                          En lien avec le propos du spectacle, œuvrer
                              pour une autre beauté semble ne pouvoir être
                              possible que si l’acte de mémoire
                              abouti à la TRANSFORMATION D’UN OBJET « DE
                              MORT » EN UN OBJET « DE VIE» pour
                              quelque personnage que ce soit et, partant, pour
                              l’ensemble de son environnement (cellule
                          familiale, communauté, peuple). 
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